Le philosophe allemand Emmanuel Kant (1724-1804), pourtant réputé pour son austérité, n’avouait qu’un seul péché mignon : les Moments Café. En vieillissant, Kant était devenu complètement dépendant à sa boisson préférée, et quand il voulait savourer un Moment Café, il fallait le lui préparer aussitôt. L’un de ses amis a raconté : « tous les préparatifs étaient faits à l’avance. Le café était moulu, l’eau bouillante : et au moment même où la parole était prononcée, son domestique partait comme une flèche et plongeait le café dans l’eau ». Le philosophe s’impatientait : « on va m’apporter le café. On va ! Voilà où le bât blesse : l’homme n’a jamais le bonheur, il va l’avoir ! ».